Guitar & Jazz
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 UNE HISTOIRE DE CHEVAL--------------

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Serge
JeanBaptiste
igor
Patrick
Xstian67
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Xstian67
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Xstian67


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MessageSujet: UNE HISTOIRE DE CHEVAL--------------   UNE HISTOIRE DE CHEVAL-------------- EmptyMer 27 Fév - 23:10

Bonsoir à tous,

Une petite histoire....


PREMIERE PARTIE

Histoire d’une Cheval...

POINT DE DÉPART : NEW YORK.

L’histoire commence en janvier 2007. Je cherche l’archtop de mes rêves, l’oiseau rare, l’objet absolu, la vraie, l’unique, celle de toujours, à jamais. Pas besoin de chercher trop longtemps, cette chose a un nom : Gibson Super 400. Je me documente, je cherche sur internet, je chasse, je trouve. Et me voilà dans un avion en partance pour New York, en train de vérifier toutes les dix minutes si l’enveloppe dans la poche intérieure de mon blouson en cuir est toujours là, avec ses liasses de dollars en liquide dedans, de quoi payer une fantastique Super 400 d’avant-guerre, 1939, qui représente pour moi l’absolu en matière d’archtop : 18 pouces, du massif, du vécu, de la valeur, un objet de collection qui a marqué l’histoire, qui ne pourra que devenir de plus en plus mythique. Après quelques jours à errer dans New York, cette ville qui est la mienne, acheter des cd, trouver des partitions, aller le soir dans des clubs, en profiter pour boire une bière avec Larry Corryell, que du bon temps malgré le froid qui glace les doigts en ces journées de février. Et puis le ferry pour Long Island, un taxi, cette villa, ce type qui me reçoit, la Super 400 est là, strictement d’origine, le genre de chose introuvable ou alors qui s’échange à 10 000 dollars au bas mot. Clac, clac, le coffre s’ouvre, elle est là, 70 balais et toujours une belle gueule, la super-affaire à 5 000 dollars, rien que ça, mes doigts hésitants qui essaient la guitare, je suis trop maladroit, les billets qui s’alignent sur la table du salon, le gars qui refuse de me laisser retourner à Manhattan avec la guitare à bout de bras, trop risqué, taxi, Kennedy Airport, des heures à attendre, check-in, OK, on me laisse embarquer la guitare dans l’avion de la Lufthansa, tout le monde veut ouvrir le coffre pour voir ce qu’il y a dedans, arrivée à Francfort, la douane, ouvrez le coffre, le douanier mate le nom en haut du manche, appelle tous ses copains, c’est l’attroupement d’uniformes, et me voilà en train de dire que c’est ma guitare depuis tellement longtemps, vous voulez que je vous joue quelque chose, c’est bon, passez... Et quelques heures plus tard, je suis chez moi. Le son est vraiment bien, bois massif patiné malgré un overlay, et puis avec le temps qui passe, à force de jouer dessus, il faut se rendre à l’évidence, le manche... Trop dur, l’impression d’avoir à se battre en permanence, de faire des efforts, c’est carrément physique, ça ressemble à un match de boxe, même si le son est là. La nuit, ou plutôt, les nuits portent conseil. Une seule solution : revendre. Je me suis planté. Les meilleures Super 400, c’est Kalamazoo dans les années soixante, à condition de tomber sur une bonne. Allo, Franck ?

FRANCK, BIEN SÛR.

Franck, je l’ai connu il y a quelques années. J’ai deux Guild acoustiques des années 70, une 6 et une 12, les frères Jacobacci s’occupaient d’elles à la perfection, ce sont des instruments d’une puissance incomparable : le barrage, à Rhodes Island, ils le faisaient léger pour que ça vibre un maximum, alors que chez Gibson ou Martin, la tendance était de mettre un barrage de plus en plus épais pour éviter les problèmes, quitte à réduire le son à une peau de chagrin. Donc, sur une vieille Guild, et surtout si on utilise des tirants assez forts, le barrage se déforme, la table se soulève vers le chevalet, ça fait une bosse, poncer le chevalet ne rime plus à rien, les cordes ne font plus un angle assez fort dans leur ancrage dans la table, l’action devient trop haute... Catastrophe. Je vais voir Queguiner, il est très bien ce gars, mais il n’a pas le temps, il regarde ma 12 cordes et me dit, le seul type qui peut te faire ça, c’est Franck Cheval, ça s’appelle un renversement.
Bien plus tard, je descends dans la Drôme, je monte dans les collines du côté de Romans, Franck confirme, oui, il faut faire un renversement, ça veut dire décoller la touche, enlever le manche, et dans le talon tailler un biseau puis remettre le tout en place, tu comprends, pour que la guitare redevienne un violon, avec le manche qui repart bien vers l’arrière, avec une bonne traction sur le chevalet, et tout qui rentre dans l’ordre. Je ne vois pas ce qu’il y a de plus douloureux à faire sur une guitare, mais bon, on y va. Quelques mois après, retour chez Franck, la 312 XL est dans son coffre, je la sors, on ne voit rien, il ne s’est rien passé. Je la regarde de plus près, les cordes sont au ras des frettes, la guitare sonne d’enfer, miracle, je ne comprends rien, la guitare est sauvée, elle est de nouveau parfaitement jouable, elle sonne d’enfer (il faut dire qu’une Guild 12 cordes, c’est les grandes orgues), et il m’a mis un piézo Fishman pendant qu’on y est. Je suis bluffé : un type qui est capable de faire un boulot pareil sans qu’on voie la moindre trace de son travail, c’est un comble ! Comme si on pouvait sortir de l’hopital complètement charcuté sans la moindre cicatrice…
J’aime trop la lutherie, les luthiers, les ateliers de luthiers, j’ai passé trop de temps à regarder faire, à discuter... J’aime trop les guitares. Pour moi, c’est évident : la guitare de mes rêves, c’est Franck qui la fera. Le temps que le projet se concrétise, je mettrai patiemment de l’argent de côté.


A SUIVRE
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Xstian67
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Xstian67


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MessageSujet: Re: UNE HISTOIRE DE CHEVAL--------------   UNE HISTOIRE DE CHEVAL-------------- EmptyMer 27 Fév - 23:12

DEUXIEME PARTIE


CAHIER DES CHARGES

Donc, bien sûr, ce sera une archtop. Mais une 18 pouces, comme une Super 400 - c’est tellement plus confortable ! Et je me souviens, rue de Douai, au moment d’acheter ma D’Angelico “replica” japonaise, par Vestax, entre le son à sec d’une 17 pouces et celui de la 18 pouces, toutes choses étant égales par ailleurs, il y avait un monde. Normal. Et je sais depuis longtemps (c’est les frangins Jacobacci me l’ont appris) que pour savoir comment une guitare va sonner une fois branchée, il faut l’essayer à sec, que soit une archtop ou une solid-body, massif ou plaqué.
Je donne aussi à Franck les grandes lignes qui me paraissent essentielles. Le poids, pour commencer : la guitare doit être la plus légère possible pour pouvoir vibrer au maximum (les guitares trop lourdes produisent un son éteint, même si elles résistent mieux au feedback, pour cette même raison). Il faudra donc réduire les épaisseurs au minimum, ça, c’est fondamental. Deuxième directive : ce sera une guitare 100 % fonctionnelle : c’est quasiment philosophique, je suis très design, pour moi, c’est de la fonction que nait la forme. En conséquence, le son avant tout, et rien d’autre. Pas d’éléments de décor compliqués, pas de tape à l’œil. Et même de l’austérité : une touche neutre, avec juste des dots sur le bord du manche (j’aime les manches noirs). Bref, rien que les bois dans toute leur élégance. Je sais que Franck adore les inlays , c’est un maître en la matière, donc là, je sais que je le bouscule un peu dans son amour du bel objet, mais tant pis. En plus, je fais des économies, c’est aussi cela, le design.
Donc une “big jazz box”, pan coupé vénitien, “carved” bien sûr, car une table d’archtop fonctionne comme un cône de haut-parleur et nécessite des gradations dans l’épaisseur. Du classique pour les bois : de l’érable pour la caisse, pour la pêche, la nervosité, le grain (la profondeur, c’est la dimension de la caisse qui va la donner), du spruce pour la table. Quant au manche, non, pas de l’érable, mais de l’acajou, comme dans la grande tradition américaine, c’est moins sec, moins dur à travailler, moins sujet à d’éventuelles déformations qui, dans le cas de l’érable, deviennent irrécupérables, et ça marche bien, l’acajou est un bois qui a de la rondeur, un certain confort, c’est difficile à expliquer. La touche sera assez large pour mes grandes mains, avec un profil assez plat. Chevalet en ébène, comme la touche.
Grosse valse-hésitation sur le dessin des ouies, je ne veux pas de f-holes classiques, mais pas non plus de larges ouvertures. Plus tard, Franck me montrera des photos, on finira par être complètement d’accord sur un splendide dessin très tendu, très moderne, qui sera adapté au corps 18 pouces.
Il se passera encore de longs mois jusqu’à ce que les moindres détails soient affinés, précisés, au téléphone, de vive voix ou par courriers électroniques, les mécaniques, le chevalet, rien n’est laissé au hasard, je vais jusqu’au bout...
Tout va bien. Je pressens que cette guitare pourrait devenir un standard de ce que doit être une archtop, tellement sa définition correspond à l’essence-même de l’instrument. On est d’accord, je signe. A partir de là, Franck va porter le projet bien au-delà de ce que j’en attendais.

AU BOUT DE L’ATTENTE...

Je laisse Franck choisir ses bois. Il m’explique que pour faire une 18 pouces en “quarter-sawn”, il faut taper dans des morceaux d’exception... Là, je n’ai plus rien à dire à celui qui compare la réserve de bois d’un luthier à la cave d’un sommelier. Je me laisse faire comme dans un grand restaurant. Il choisira pour la table un sitka américain sur dosse, pour la caisse un érable lui aussi américain, rien n’est trop beau, en me garantissant que tout ira pour le mieux avec la finition blond ambré que je souhaite. Le placage de tête et le pickguard seront en ronce de thuya. Entre-temps, je me charge de trouver le cordier, que j’achète en Allemagne, un “6 fingers” doré du plus bel effet - je n’aime pas les cordiers en ébène qui cachent beaucoup trop la table.
Le temps passe. Un jour, de passage dans la Drôme, Franck me montre le fond, grossièrement sculpté, les éclisses déjà assemblées, on peut s’amuser à poser la table dessus, c’est brut de chez brut avec les marques du rabot, les veines du bois sont à peine visibles, mais la caisse est déjà là. La big box est en route. On est déjà en été, et Franck aimerait bien présenter la guitare à Issoudun, en automne. Le temps commence à presser. On a choisi le micro : un mini-humbucking Benedetti est préféré à un Benedetto, juste pour jouer le côté “made in France”. Et puis Benedetti, depuis mes années Jacobacci, je sais que je peux en attendre le meilleur - capot doré, pour aller avec le cordier ? Aucun problème...
Non, finalement, je ne pourrai pas aller chercher la guitare à Issoudun, à l’issue du Festival de la Guitare 2007. Tant pis, je descends en novembre dans le Sud. J’arrive chez Franck, il y a un coffre parmi plein d’autres coffres sur le parquet dans le salon. J’ouvre. Ca fait boum dans mon cœur. Toutes les couleurs de bois se fondent dans les mêmes tonalités miel et camel. Je soulève la guitare, elle est légère comme une plume. Et elle sent tellement bon ! Je suis de nouveau maladroit, j’ai l’impression de ne plus savoir jouer. Cette guitare me bouscule par sa simplicité et son évidence, son équilibre et sa justesse de bout en bout.
Franck est très satisfait de son travail, cerla faisait tellement longtemps qu’il n’avait plus fait de Strad, son modèle 18 pouces, il est fier des formes, de son pan coupé, des teintes qui s’harmonisent à la perfection. Je le sens un peu ennuyé de ne pas avoir pu donner libre cours à son talent exceptionnel dans les incrustations pour en avoir fait aussi un objet d’art. Tant pis ou tant mieux, à un moment, un luthier doit se séparer de sa guitare.
Vite, je paie, tellement je la veux à moi, tellement j’en ai pour mon argent.


A SUIVRE
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Xstian67
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Xstian67


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MessageSujet: Re: UNE HISTOIRE DE CHEVAL--------------   UNE HISTOIRE DE CHEVAL-------------- EmptyMer 27 Fév - 23:18

ACOUSTIQUE... AMPLIFIÉE !

Je suis comblé : cette guitare est d’abord et avant tout une guitare acoustique. Trop d’archtops ont à sec un timbre maigre, un volume faiblard, comme si elles n’attendaient qu’une chose, c’est d’être branchées. Là, pas du tout. Il suffit de jouer, le son est là, c’est un registre bien équilibré, tout en nuances, qui ne cesse avec le temps de gagner en profondeur : car plus cette guitare vibre, plus elle se met à prendre du coffre, c’est à se demander où ça va s’arrêter (Franck au téléphone : “Ah ? Alors, elle a une âme, cette guitare ?” Cela m’a énervé…). Les accords sont bien pleins, les notes claquent, on peut vraiment jouer fort, c’est un instrument qui vit, qui respire, qui ne demande qu’à être sollicité, qui répond avec une précision incroyable à chaque inflexion. Ce qui ne supporte aucune approximation dans le jeu : s’il y a l’ombre d’une hésitation, cela s’entend tout de suite Mais dès que la confiance est là, dès que le toucher et le travail des cordes se fait net et sans bavure, alors là... c’est une guitare qui donne tout à entendre. Magique.
Et puis le manche. Je n’avais rien dit à Franck, hormis mes préférences sur sa largeur et le profil de la touche. Il a réalisé un manche très peu épais, pas du tout le profil en C qu’on s’attendrait à trouver, aucune rondeur ou presque, il se fond dans la paume, il n’y a rien pour freiner le mouvement. Rien à voir avec les “manches de pioche” d’antan, larguée la Super 400, là, c’est carrément ultra-rapide, c’est comme on veut quand on veut. Avec les Thomastik de 0.13, pour mes gros doigts qui préfèrent avoir du tirant à travailler, non seulement ça sonne, mais ça va en plus très vite sans le moindre effort.
Le mini-humbucking de Benedetti se révéle être vraiment très bien, rien à envier au Gibson Johnny Smith qui me sert de référence. Je n’ai voulu qu’un bouton de volume, pas de contrôle grave-aigu qui affaiblisse le signal, et sur mon petit Koch Studiotone à lampes de classe A, channel clean, c’est... on va dire : saignant. Une dynamique impressionnante, un niveau de sortie élevé, un son très plein et très riche, on est dans le vif du sujet, tout à fait dans l’esprit de la guitare : pas facile à dominer, mais un régal quand on y arrive. Car attention au feedback bien sûr, une archtop en massif aussi légère que celle-là entre en résonance très vite dès que le volume est là, c’est un peu du rodéo parfois, il faut étouffer les cordes à vide, faire écran de son corps, mettre de la distance. Mais avec un peu d’habitude…
La question, c’est le réglage du volume. A fond, les lignes mélodiques sont bien juteuses comme il faut, avec comme une tendance haute fidélité sur tout le spectre, mais si l’on en vient à claquer des accords, ils bondissent violemment dans un souffle rauque, c’est trop, il y a trop de signal qui arrive à l’ampli. Et quand on réduit le volume pour faire des accords bien propres, les lignes mélodiques paraissent trop en retrait. Une pédale de volume s’impose. Quant au bouton de volume, lisse comme une savonnette et dépourvu du moindre repère, il n’arrange pas les choses, il faudra le changer. En plus, j’ai dû bidouiller une cale en bouchon sous le pickguard, qui ne tient que par un seul ancrage près du manche, pour équilibrer la hauteur du mini-humbucker.

POUR CONCLURE...
Cette guitare est non seulement une belle guitare, mais elle a été aussi une belle aventure. Celle d’une confiance établie, d’une écoute minutieuse, d’un respect réciproque, d’une implication de chaque instant. Une histoire vécue dans le temps jusqu’à ce que l’attente devienne insupportable. Encore une fois, je ne pense pas que Franck soit le seul luthier de très grand talent dans notre bonne vieille France, et d’autres que moi pourront sans doute avoir vécu la même aventure passionnée avec un facteur de renom. Ce qui est sûr, c’est que cette guitare a été l’occasion de dresser le portrait de ce qui était pour moi l’instrument idéal, et qu’elle est aussi le pur produit du savoir-faire actuel de Franck, qui n’a fait que progresser après plus de 200 guitares derrière lui.
Et puis, la nature m’a ainsi fait que je n’ai que deux bras et deux mains. Même s’il y a beaucoup de coffres dans la pièce où je joue de la musique, il n’y en a qu’un que j’ouvre dorénavant - ou presque.
Un dernier mot. Oui, bien sûr, c’est une guitare de Franck Cheval. Mais c’est avant tout ma guitare, ma guitare à moi, la mienne, rien qu’à moi, et qui ne sera jamais à vendre.

Christian Devot

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MessageSujet: Re: UNE HISTOIRE DE CHEVAL--------------   UNE HISTOIRE DE CHEVAL-------------- EmptyMer 27 Fév - 23:27

Voilà un bien bel instrument.
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Patrick
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MessageSujet: Re: UNE HISTOIRE DE CHEVAL--------------   UNE HISTOIRE DE CHEVAL-------------- EmptyMer 27 Fév - 23:28

N'est il pas ?

Very Happy
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igor
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igor


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MessageSujet: Re: UNE HISTOIRE DE CHEVAL--------------   UNE HISTOIRE DE CHEVAL-------------- EmptyMer 27 Fév - 23:34

Alors là!! rien à dire (ou beaucoup trop) une bien belle aventure pensée, réalisée et... racontée de main de maître!

Wink Wink Wink
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JeanBaptiste
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JeanBaptiste


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MessageSujet: Re: UNE HISTOIRE DE CHEVAL--------------   UNE HISTOIRE DE CHEVAL-------------- EmptyJeu 28 Fév - 0:47

En fait... ça fait bien dix minutes que j'ai fini de lire ton texte... et que je ne fait rien... je regarde dans le vide... et je profite de ce morceau de vie que tu nous as fait partagé.

Je suis très près du 100 % d'accord avec ton cahier des charges...
Il n'y a que sur le plan de la finesse des bois que je modifierais : piètre guitariste encore, je ne me sortirais pas d'une telle vivacité Very Happy

Mais pour le reste...
F Cheval accepterait un prix de gros sur une commande groupée ?
Parce que là, on y va tous, et on invente une nouvelle relation avec le facteur : la relation groupale cheers


Dernière édition par LGDA le Jeu 28 Fév - 3:36, édité 1 fois
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Serge
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MessageSujet: Re: UNE HISTOIRE DE CHEVAL--------------   UNE HISTOIRE DE CHEVAL-------------- EmptyJeu 28 Fév - 1:28

Salut Christian,

Ton récit riche et détaillé m'a fait revenir quelques années en arrière, la mienne date de 2005, mais j'ai mis 2 ans à définir mon cahier des charges avec Franck Rolling Eyes
En tous cas, tu restitues fidèlement les rapports que l'on peut avoir avec un luthier. Je me rappelle avoir vu une Super 400 acoustique chez Franck l'été dernier (et aussi une L5 de 1925 qu'il restaurait), peut-être ton ex ?

Pour le profil de manche, tu as demandé quelque chose de particulier ou c'est le standard de Cheval ? Je me souviens lui avoir demandé un manche en U, et aprés essai d'une Strad, j'ai changé d'avis : le profil "Cheval" en soft V est vraiment trés confortable.
Le micro Benedetti sur un Koch, faudra que je teste....

Trés belle guitare en tous cas, toute en sobriété, la ronce de thuya est du plus bel effet.
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manu_m
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manu_m


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MessageSujet: Re: UNE HISTOIRE DE CHEVAL--------------   UNE HISTOIRE DE CHEVAL-------------- EmptyJeu 28 Fév - 23:45

Merci pour ton post tres interessant, Xstian !

Tu n'aurais pas un petit sample à nous mettre sur la dent comme cerise sur le gateau Question tongue
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Denis
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Denis


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MessageSujet: Re: UNE HISTOIRE DE CHEVAL--------------   UNE HISTOIRE DE CHEVAL-------------- EmptyVen 29 Fév - 1:12

Quelle belle guitare, quelle belle histoire, j'y étais

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Syndesmo Jean
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MessageSujet: Re: UNE HISTOIRE DE CHEVAL--------------   UNE HISTOIRE DE CHEVAL-------------- EmptyVen 29 Fév - 2:26

Byrdland a écrit:
Quelle belle guitare, quelle belle histoire, j'y étais

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Pakyie
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MessageSujet: Re: UNE HISTOIRE DE CHEVAL--------------   UNE HISTOIRE DE CHEVAL-------------- EmptyVen 29 Fév - 9:49

Pareil

Ça fait rêver (d'ailleurs, faut que j'aille me coucher... Là je suis vraiment claqué, alors qu'il n'est que une heure moins le quart... mais le décalage n'est pas encore complètement absorbé...)

Contrairement à Chopper, le seul truc que je n'aurais pas fait comme toi, c'est la ronce de thuya... too much pour moi. Je serais resté sur de l'ébène pour la tête et le pickguard...

Mais cette table est splendide, et le dessins de ouïes très joliment trouvé !!
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